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Tianjin au temps des concessions étrangères sous l’objectif d’André Bontemps (1931-1935)

Un récit visuel entre micro et macro-histoire

Fleur Chabaille, Author

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Hong Kong (17/02/1931) : Sixième escale

Après un mois de traversée, la famille arrive enfin en Chine, mais comme le souligne Louis Sabattier dans L'Illustration, le tableau offert sur place est d'emblée plus cosmopolite que chinois :

"A Hong-Kong et à Changhaï [Shanghai] les Chinois ont déjà l'air d'être un peu plus chez eux. Il est vrai que ces ports de mer sont en Chine. Mais la Chine appartient-elle aux Chinois ? On ne le dirait guère, à voir ces garnisons, ces policiers, ces croiseurs, ces torpilleurs de toutes nations. Pour Hong-Kong, passe encore, puisque c'est une possession anglaise, un autre Gibraltar; mais à Changhaï, Tien Tsin [Tianjin], Oueï Haï Oueï [Weihaiwei], Tché Fou [Yantai], sans parler de Pékin, on se demande qui est le véritable possesseur.

C'est un spectacle peu banal que celui de ces soldats allemands, américains, russes, anglais, français, japonais, autrichiens, italiens, belges, de ces matelots, marsouins, artilleurs, cosaques, tringlots, sikhs, inniskillings, etc., menant à la baguette les gens du pays qui trouvent cela tout naturel, ou font semblant."[1].

La précision "une rue chinoise" en légende de l'une des photographies de Bontemps est d'ailleurs tout à fait éclairante, comme si ces rues formaient un "quartier chinois" à l'intérieur d'une ville occidentale.
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