Imagining Medieval Narrative: The Travels of Marco Polo

From Mundane to Marvelous: Describing the People of Marco Polo’s Voyages

When undertaking the description of foreign cultures and peoples, a logical starting point would be to give descriptions of physical appearances. Before learning more about a culture’s way of life, Marco Polo’s first encounters with these peoples start with a only superficial look before examining his surroundings in greater detail. His ample descriptions of physical appearances enable the reader to imagine what he saw, albeit from a decidedly subjective gaze. Some descriptions were only concerned with skin color. However, the people of Xining were described in far greater detail : “They are very fat and have little noses; they have black hair and no facial hair except for a moustache. The women have no bodily hair, except for the hair on their heads; they are white and beautiful in every way” (175). Occasionally, he was very attentive to detail, as he noticed even the gold teeth of the people of Baoshan. In certain cases, these descriptions bordered on the monstrous: he described the men of the Andaman Islands as having the head, eyes, and teeth of dogs (405).
    

Beyond describing the appearances of these foreign peoples, Marco Polo possessed a desire to unearth the relationship said peoples had to the earth. This simple yet fundamental element of life, gleaned from initial observations, could be revelatory of larger cultural values. The Tartar people of the Altaï mountain, for instance, fabricated portable houses that enabled a nomadic way of life. Across his travels, he encountered an abundance of agricultural development and livestock farming, but he also encountered remarkable connections to the earth- be they spiritual or physical. In Telingana, for example, the wealth of diamonds in the valleys were mined using truly original methods. Men would throw strips of meat into the depths of the valleys, which would be retrieved by the white eagles that roam the land. The men would either retrieve the meat from the eagles, which would then be encrusted with the unusual seasoning of diamonds, or they would find the diamonds in the eagle’s droppings (427- 429). A variety of such interactions with animals occur ; there were often mentions not only of what these peoples ate, but of the greater cultural significances that certain animals held. For instance, Marco Polo described how the people of the Coromandel coast revered cows as sacred creatures (419).

While the fundamental relationship between human and earth warranted substantial observation, Marco Polo prioritized another kind of relationship: how people interacted with each other. A great many peoples were described as warriors and soldiers, implying a necessity of preparedness against outside threats and an ongoing risk of violence. In certain parts of China, enemies that were not ransomed would be killed, cooked, and eaten (387). Outside threats could be substituted for internal ones: the people of Taloqan, for instance, are described as bad people and murderers (125).  Many work-based human relationships also figured into his descriptions, as a number of the people he encountered were not only farmers and hunters, but also artisans and merchants.

Intimate relationships also figured into Marco Polo’s descriptions, especially concerning marital customs. The Yutian people, for instance, practiced the following tradition: if a man undertakes a journey of more than twenty days, the woman takes a new husband, for the man will take a wife wherever he goes (139). Polygamy was another preferred topic of discussion; in Tartar custom, a man could take a hundred wives if he wished, provided he could pay their dowry and provide for them (165). Power dynamics often influenced relationships: in Cochinchina, no man could take a wife unless the king had seen her first (391).  Other peoples are applauded for their adhesions to practices similar to dominant marital practices in Europe: the people of Lar as described as incredibly virtuous, nonviolent, and never committing sins of the flesh outside of marriage (431).

As Marco Polo navigated not only foreign territories, he also navigated the unfamiliarity of new cultures and customs, providing his interpretations and judgements of all he observed. Explore the “People” points on our map, and imagine these encounters as Marco Polo described them.
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Du banal au bizarre: Les descriptions des peuples chez Marco Polo

En entreprenant le grand projet d’une description des terres et des peuples étrangers, un point de départ logique suggère qu’on commence par la description des apparences physiques des personnes. Avant d’apprendre davantage concernant le mode de vie d’une culture, les premières rencontres entre Marco Polo et ces peuples commencent par un regard superficiel, avant de se lancer dans une investigation plus profonde. À travers l’abondance de ses descriptions des apparences physiques, le lecteur peut imaginer ce qu’il a vu, quoique venant d’un regard subjectif. Certaines descriptions s’occupaient seulement de la couleur de peau. D’autres descriptions sont bien plus détaillées ; prenons d’exemple la description des personnes de Xining, qui sont décrits ainsi : “…ils sont très gras et ont le nez petit, ils ont les cheveux noirs et n’ont pas de barbe, sinon quelques poils de moustache. Les femmes n’ont pas un poil, sinon les cheveux de leur tête ; elles sont très belles à tous égards et blanches” (175). Parfois, il était très attentif aux moindres détails; il notait même les dents en or du peuple de Zardandan (291). Dans certains cas, ses descriptions ont abordé le monstrueux ; selon ses observations, les hommes des îles Andaman avait des têtes, des yeux, et des dents de chien (405).
 

Au sein de ses descriptions abondantes, Marco Polo va au-delà des apparences, en lançant une enquête sur la relation des peuples avec la terre. Cet élément si simple mais fondamental pour la vie était souvent révélateur des aspects culturels plus larges. Prenons d’exemple le peuple Tartare des montagnes Altaï. Bien éloigné des bâtiments immobiles de Venise, Marco Polo découvre un autre moyen de vivre : “Ils ont des maisons faites de perches aux toits de cordes ; elles sont rondes et ils les emportent avec eux partout où ils vont, car ils attachent les perches si méthodiquement qu'ils les emportent très facilement" (163), ce qui rend possible un style de vie nomade. Au cours de ses voyages, Marco Polo observe beaucoup de monde qui vivent de l’agriculture et de l'élevage, mais il a également trouvé des connexions remarquables avec la terre. Au Telingana, par exemple, la richesse des diamants au fond des vallées sont extraits par des méthodes vraiment extraordinaires. Des hommes prennent des lanières de viande et les jettent dans les vallées, qui sont ainsi récupérés par des aigles blancs. S’ils ont de la chance, les hommes peuvent prendre les lanières des viandes incrustés par des diamants directement des aigles ; sinon, ils doivent les chercher dans les excréments des aigles (427-429). Une grande variété des interactions entre l’homme et l’animal sont décrits; on ne mentionne pas seulement quels animaux qu’on mange (gibier, mouton, etc.), mais aussi quels autres rôles étaient remplis par tel ou tel espèce d’animal. Considérons par exemple le peuple de la côte du Coromandel, avec beaucoup de monde qui “adorent le bœuf”, considérant l’animal comme un être sacré (419).
 

On constate que la connexion fondamentale entre l’homme et la terre mérite beaucoup d’observation, mais encore un autre genre de relation a aussi été priorisé par Marco Polo: la relation humaine. Une abondance de sociétés sont décrits comme étant peuplé de guerriers et de soldats, ce qui laisse supposer qu’il y avait une nécessité d’être préparés pour des attaques de l’extérieur et un risque sous-jacente de la violence. Au sein de certaines parties de la Chine, les ennemis sont traités d’un manière bien particulier : "S'il arrive que ceux de cette île et de toutes les autres îles prennent un ennemi et qu'il ne puisse payer une rançon, celui qui aura pris cet ennemi convoquera tous ses parents et amis ; ils se saisissent de cet ennemi, ils le tuent, le font cuire et le mangent joyeusement" (387). Parfois, on peut substituer ces menaces extérieures pour ceux de l’intérieur ; les gens de Taloqan, par exemple, sont décrits comme “mauvais, homicides” (125). Les relations interpersonnelles observés sont souvent liés au travail ; en voyageant, Marco Polo a noté l’abondance non seulement des chasseurs et des agriculteurs, mais aussi des artisans et des marchands.
 

Les relations intimes figurent aussi parmi les descriptions des peuples faits par Marco Polo. Les coutumes liés au mariage sont particulièrement discutés. Le peuple Yutian, par exemple, on une coutume particulièrement fascinant : "quand une femme a un mari qui part pour un voyage qui dure plus de vingt jours, elle se marie dès qu'il part et le mari fait de même, car il prend épouse partout" (139). La polygamie se révèle un sujet brûlant : selon une coutume Tartare, par exemple, "un homme peut prendre cent femmes s'il a de quoi les entretenir, car le mari doit un douaire au père et à la mère de sa femme" (165). Les rapports de force entrent aussi au sein de certaines relations intimes, surtout concernant certains pays ayant un roi. Au Cochinchine, Marco Polo décrit un ennui concernant le choix d’épouse : "Sachez que personne dans ce royaume ne peut épouser une femme à moins que le roi n'ait vu avant la femme" (391). Cependant, Marco Polo ne parle pas seulement de différences qu’il voit, mais aussi des similarités entre ces autres cultures et la sienne. Le peuple de Lar sont décrit admirablement, probablement parce que leurs mœurs semblent proches de ceux de l’Europe de l’Ouest. Selon ses observations, les gens de Lar “mènent à leur façon une vie très vertueuse, ils ignorent le péché de chair sauf avec leurs épouses” (431).

Marco Polo n’a pas seulement navigué des terres inconnues, il a également navigué une diversité de cultures et des coutumes inhabituelles. Devant l’inconnu, il nous a donné ses jugements et ses interprétations de tout ce qu’il a observé. Explorons la partie nommée “Peuple” sur notre carte pour imaginer ces rencontres telles qu’elles ont été décrits par Marco Polo.

 

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